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Jean-Marc TENENHAUS

Ostéopathe EurOst. D. O.

INTRODUCTION

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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres; mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. (Poincaré, 1902).

La rédaction d’un ouvrage comme celui-ci, la démarche initiée, n’est pas exempte de questionnements. Comment d’un tas de pierres glanées au détour d’un chemin construire une maison ? L’auteur en est-il l’architecte, le maître d’œuvre ou bien le simple maçon qui, par son art du ciment, saura lier fermement les pierres les unes aux autres ?

En premier lieu, il faut pouvoir, tel un facteur Cheval1  musardant sur les sentiers de sa tournée, choisir les pierres qui en composeront l’ossature non pour leur aspect séduisant, mais pour leur qualité intrinsèque, leur résistance à l’usure du temps et des modes. Certaines, poussiéreuses, abandonnées, rejetées en raison de leur âge résistent pourtant à l’épreuve et s’avèrent des fondations indispensables tandis que d’autres, de plus nobles factures en apparence, s’érodent, s’effritent, se brisent, incapables de résister aux assauts du temps ou de la raison.

Faut-il pour cela disposer d’un tracé d’architecture ? Ne suffit-il pas de bien vouloir regarder la Nature qui nous entoure, la Vie qui nous anime, cette vie que nous pouvons reproduire ou modifier sans jamais pouvoir la créer ? Disposer de ce tracé, c’est induire l’existence d’un Architecte, mais aussi poser le principe de la finitude des connaissances, en particulier celles concernant l’Humain. Affirmer disposer d’une épure, c’est témoigner d’une Vérité absolue et immuable, se poser en entité disposant d’un entendement supérieur planant au-dessus du vulgum pecus. Nous sommes pourtant loin du compte ! Nous ne commençons qu’à entrevoir nos origines, nous maîtrisons à peine l’anatomie de notre corps et bien des éléments nous font encore défaut quant à la compréhension de son fonctionnement. Pourtant, indépendamment de toute idée préconçue, la science se doit de procéder comme si les problèmes qu’elle aborde étaient solubles. (De Duve, 2005)

Par ailleurs, comment échapper au formatage des écoles de pensées ? Comment éviter l’écueil des œillères de la spécialisation à outrance de la connaissance ? Bien qu’elle s’en défende, la Science n’est pas exempte de subjectivité. Il est difficile en effet pour un auteur de s’abstraire de ses propres tabous cultuels, de ses convictions culturelles lorsqu’il procède à l’interprétation des faits constatés ou pire encore lorsqu’il écarte délibérément les pierres qui vont à l’encontre de ses croyances personnelles. La démarche scientifique est une culture du doute et de l’humilité qui nous offre un chemin vers la libération des préjugés, une sortie du dogme. L’erreur guette celui qui sait, celui qui croit savoir… « Savoir, c’est la science, croire savoir, c’est l’ignorance. » (Hippocrate, 1994)

Loin des autoroutes de la formation, la pensée autodidacte ose ! Cette pensée, qui explore les chemins de traverse au fil d’une curiosité insatiable nourrie par les questionnements issus des réponses obtenues, n’en est pas moins rigoureuse pour autant. La Science n’est pas, rappelons-le, un catalogue de vérités immuables, mais une méthode permettant de tester des hypothèses (Gould, 1993)

Iconoclaste, l’autodidacte interroge la science et les scientifiques. Il comprend assez vite que « L’observation absolument objective est à ranger parmi les mythes et fantasmes majeurs de la science, car nous ne pouvons voir que ce qui a déjà sa place dans notre espace mental, et toute description inclut une interprétation » (Gould, 1998). Loin des dictats, des rivalités intestines ou interprétatives, sa pensée libre renoue avec cette phrase de T.H. Huxley : «Assieds-toi devant les faits comme un petit enfant, sois prêt à abandonner toute notion préconçue, à emboîter humblement le pas à la Nature quels que soient et où que soient les gouffres auxquels elle nous mène, ou tu n’apprendras rien.»2  qu’il érigea par la suite en véritable précepte.

Bien mieux, l’autodidacte n’a connaissance que de son ignorance. Il sait qu’il ne sait pas, et fouille sans répit afin de parfaire le tableau qui s’offre à lui en assemblant des parcelles de faits selon une mosaïque qu’il ne dessine pas. Qu’une seule pièce ne puisse s’intégrer dans l’ensemble, et c’est tout le tracé qu’il reconstruit. Ici, pas d’orgueil, pas de réputation à défendre, pas de diplôme à obtenir, seules comptent la solidité et l’harmonie de l’ouvrage. La pensée autodidacte est une pensée mûrie, polie par le temps où chaque élément doit être intégré et maîtrisé avant de pouvoir être utilisé. La pensée est ici laborieuse, loin des prémâchés et des « vérités » enseignées en fonction des préjugés interprétatifs ou culturels d’un enseignant.

Chaque pierre doit donc être évaluée, testée avec soin et rigueur. Certaines seront mises de côté en attendant l’instant propice où elles trouveront naturellement leurs places dans l’édifice. D’autres, les plus nombreuses, doivent être rejetées sans pitié, car, purement interprétatives ou déformées par un credo, elles affaibliraient la construction et ne pourraient qu’entraver sa pérennité. Pour examiner la vérité il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut. (Descartes, Les Principes de la philosophie, 1644)

Méfiance toutefois, car, les pierres d’aujourd’hui sont-elles celles d’hier ? Regarder le monde actuel, y glaner des pierres nous permet-il d’appréhender le monde d’avant ? Combien d’entre elles ont disparu à jamais dans le tréfonds des bouleversements tectoniques ? La théorie darwinienne de la sélection naturelle des espèces décrit un phénomène permanent d’adaptation des organismes en vue de produire une descendance abondante, apte elle-même à se reproduire. L’adéquation ne s’effectue pas simplement en rapport avec la faune et la flore, mais également avec les paramètres physiques majeurs caractérisant notre planète. Or, ces derniers se sont modifiés au cours du temps.

La comparaison des restes fossiles avec les primates actuels, ou l’observation de leurs capacités cognitives, ne doit pas nous faire oublier que ces derniers sont des organismes vivants spécialisés, fruits d’une évolution tout aussi longue que la nôtre, et parfaitement adaptés à leur milieu naturel. Bien que des points de comparaison et de compréhension restent possibles, le paradigme issu de la culture colonialiste du XIXe siècle assimilant les hominines3  archaïques à des primates nécessite d’être remis en question.

L’évolution d’une espèce ne rend pas les descendants meilleurs pour autant, simplement mieux adaptés aux conditions actuelles. Nous serions, pour la plupart, incapables de survivre bien longtemps dans l’environnement d’il y a 100 000 ans à la différence de nos prédécesseurs ! Il nous faut abandonner la vision pyramidale d’une hiérarchie de valeur entre les espèces, entre la version actuelle d’une espèce et ses ancêtres. Ororin Tugenensis4  était tout aussi évolué que nous… pour le monde d’il y a 6 millions d’années. Le monde change, les espèces s’adaptent… ou disparaissent, mais la Vie poursuit son propre voyage.

Certains voient dans notre environnement le grand œuvre d’une entité qui nous dépasse, d’autres le simple fruit du hasard ou l’expression de lois naturelles. Quelles que soient nos conceptions métaphysiques5 , Homo sapiens appartient à ce grand courant de la Vie, il est impossible de nous en extraire. Notre fonctionnement biologique — en particulier mécanique pour la partie qui nous concerne — répond aux mêmes contraintes que l’ensemble des espèces vivantes sur notre planète.

Dire, comme Descartes que la technique nous rend comme maîtres et possesseurs de la nature (Descartes, 1908), c’est croire que l’Homo sapiens se situe au sommet d’une hiérarchie du vivant. Nos connaissances actuelles ont démontré l’erreur conceptuelle de ce propos et la clairvoyance du Grand Chef Seattle :

[…] Nous le savons : la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons : toutes choses sont liées comme le sang qui unit une même famille.  Toutes choses sont liées.

Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre.  L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même. (Grand Chef Seattle, 1854).

L’étude de l’évolution du Vivant tient désormais compte des paramètres environnementaux dans sa démarche en incluant paléo–biologie, paléo–climatologie, paléo–géologie dans son analyse des restes fossiles. Il n’existe plus une, mais des paléo-sciences. L’espèce humaine, par l’acquisition d’une maîtrise technique a réussi l’exploit de s’affranchir presque totalement des contraintes de la sélection naturelle biologique en s’adaptant aux différents bouleversements environnementaux grâce à une adaptation de ses cultures et modes de vie sociétaux. Cette extraordinaire capacité n’a cependant pas suffi à éviter l’extinction de nombreuses lignées humaines dont Néandertal…

Toute espèce, en s’adaptant, modifie son environnement. L’espèce humaine actuelle produit des bouleversements majeurs au point d’aboutir à la définition d’une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène. À l’époque du réchauffement climatique et de la mondialisation, les virus, bactéries et parasites présents autour de nous organisent également leurs propres survies. Nos organismes technologiquement assistés sauront-ils y faire face ? Les épidémies passées de lèpre, peste et choléra ont entraîné des modifications de notre A.D.N. par un mécanisme darwinien de sélection naturelle, la drépanocytose (maladie liée à une modification de structure du globule rouge) est entretenue par les risques infectieux paludéens, etc. (Elguero, et al., 2015; Mazières & Chiaroni, 2015). Les pandémies virales actuelles sont des défis biologiques à surmonter pour notre espèce que l’essor thérapeutique ne peut résoudre à lui seul. L’adaptation du Vivant est un état fragile de déséquilibre permanent.

Omnis cellula e cellula (Virchow, 1859) ? C’est poser le principe que toute vie (faune et flore) dérive d’une structure cellulaire unique. Doit-on accepter sans réserve la règle scientifique de la cellule comme unité élémentaire de Vie ? La Vie n’a cependant d’immuable que son principe. Elle Est ou elle n’est pas. Mais doit-on pour autant supposer et poser en paradigme son unicité à un moment donné de l’histoire de la Terre et même de l’Univers ? La variabilité du code génétique, rapidement évacuée du débat scientifique comme étant négligeable, ne doit-elle pas au contraire interroger ?

Nous n’appréhendons le principe de Vie qu’au travers d’observations effectuées sur une seule planète, la nôtre ; qu’au travers de perceptions limitées, les nôtres. Nous savons désormais qu’il existe des millions d’autres planètes dans l’univers, pourtant nous continuons à entretenir le paradigme selon lequel la Vie n’existe que sous la forme que nous lui connaissons. Mais, les lois naturelles que nous avons conçues sont-elles réellement universelles ? Comment distinguer le vivant de l’inerte ? Par définition grâce à la capacité de naître, croître et se reproduire, mais aussi par son caractère physico-chimique entropique en perpétuel besoin d’énergie…

Poser ce principe de Vie n’est pas un retour aux théories vitalistes, mais un jalon sur le chemin de notre ignorance. À l’instar de la gravitation ou de l’origine de l’univers, nous ignorions l’origine réelle de ces phénomènes que nous expérimentons pourtant au quotidien, que nous pouvons réduire en équations de plus en plus complexes. Le mur de Planck6  dessine une limite au-delà de laquelle nous sommes incapables de décrire les lois physiques régissant l’univers en création, et nous ignorons l’origine de la force gravitationnelle qui régit l’univers malgré des modélisations de plus en plus précises. Ne rien savoir de la singularité dont l’explosion a provoqué l’apparition de la trame espace-temps dans laquelle s’étend l’univers depuis ne nous interdit pas cependant l’analyse et la compréhension scientifique de ce dernier.

Poser cette ignorance des origines n’implique pas le recours à une Entité Supérieure afin de rendre compte des observations, mais doit au contraire inciter à étudier le problème en formulant puis en testant de nouvelles hypothèses. À terme, la question des origines devrait conduire à une reformulation complète des modèles cosmologiques actuels.

Il en va de même pour la Vie. Nous connaissons une terre sans vie, puis un monde où se constituèrent les briques du vivant que sont les acides aminés ensuite un monde abritant des particules vivantes. Mais du processus ayant permis à une molécule de se reproduire à l’identique au lieu de s’associer à la première particule venue selon des règles physico-chimiques, nous ne connaissons que son principe. Depuis cette explosion initiale, le nombre de particules de Vie n’a fait que s’accroître. Ainsi, la Vie n’aurait d’autre sens que de se perpétuer, ses manifestations extérieures n’étant que secondaires, bien qu’accessibles à notre entendement.

Depuis environ 3,85 milliards d’années, la Vie a lentement évolué pour aboutir au monde que nous connaissons en fonction de contraintes physiques spécifiques à notre planète. Même ici, notre vision ne concerne que la faible partie émergée de la Terre ; quant est-il des conditions régnant dans les grandes profondeurs ? Nos connaissances ne sont que parcellaires bien que la technologie nous permette aujourd’hui entrouvrir la porte… Homo Sapiens n’est qu’un des produits de cette évolution. Ne serait-il pas erroné de limiter l’étude de son émergence à quelques millions d’années dans une quête toujours plus lointaine du Dernier Ancêtre Commun (LCA, Last Common Ancestor) ?

Remarquons que la Vie n’existe que dans la survie. Dès la ou les molécules originelles, la capacité de se reproduire passe par la capacité de glaner dans son environnement les éléments nécessaires à la construction d’un autre Soi (la prédation) tout en évitant sa destruction prématurée (mécanismes de survie). Inévitablement, ceci conduit à s’interroger sur la perception de l’intégrité de soi d’une particule vivante. Où commence la conscience d’être ? Comment définir la sensation au niveau moléculaire ? Comment la sensation devient-elle information ?

Notre nature est dans le mouvement ; le repos entier est la mort. (Blaise Pascal, Pensées, fragment 129). Le caractère entropique de la vie implique qu’elle n’existe que dans une soif insatiable d’énergie, une instabilité moléculaire chronique, une interaction permanente avec son environnement.

Pour survivre, notre espèce a développé une forme particulière de déplacement reposant sur une bipédie aujourd’hui permanente. L’étude du membre inférieur pose en effet la problématique de la locomotion. Celle-ci n’est pas apparue ex nihilo, mais c’est édifiée au fil du temps, explorant les différents milieux (terre, air, eau), autorisant la survie à partir d’un moteur moléculaire. Étudier la locomotion humaine, c’est nécessairement s’interroger sur l’adéquation entre l’Homme et son milieu, entre l’Homme et les conditions de sa survie. L’étude de l’évolution de cette locomotion met en exergue les contraintes qui sont venues modeler notre corps.

L’Homme arpente le monde en oubliant que sa démarche est une merveille de complexité. Qui de nous pense à marcher en marchant ? Personne. Bien plus, chacun se fait gloire de marcher en pensant. (Balzac, 1870-1879).

La marche humaine, une activité apparemment si banale, dénuée d’intérêt, loin des efforts parfois spectaculaires d’une activité sportive. Et pourtant !

La marche humaine a été un des moteurs de notre évolution depuis le primate arboricole que nous fûmes peut-être jusqu’à nos jours. Sans elle, pas de survie possible du genre Homo, pas de libération permanente de nos membres supérieurs permettant la préhension d’objets, la création d’outils, la création de lien social et sociétal.

Sans la marche humaine, pas de phonation, pas de conceptualisation, pas de conscience ? La question est loin d’être tranchée. Aujourd’hui encore, les avis divergent pour savoir si la bipédie a présidé à l’encéphalisation des Hominidés, ou si inversement c’est l’encéphalisation qui a conduit l’apparition de la bipédie humaine.

Cependant, sans la marche humaine, pas de migrations, pas d’évolution, pas d’histoire.

Sans la marche humaine, pas d’évolution sociale de la famille au clan, du clan à l’État régalien, de l’État régalien à l’État de droit, à la Démocratie.

Sans la marche humaine, sans la bipédie organisée qui l’accompagne, pas moyen de lever la tête vers les étoiles, pas moyen de s’interroger sur le pourquoi des choses, pas moyen de se demander : « Et Dieu dans tout ça ? », pas moyen de libérer sa spiritualité en fonction de ses conceptions métaphysiques personnelles.

La marche humaine, une activité si banale que nous l’accomplissons sans jamais y réfléchir, sans jamais nous interroger sur son sens profond, mais qui constitue pourtant le lien fondamental qui unit les êtres entre eux. Une activité que nous négligeons de plus en plus dans nos sociétés hyper-mécanisées, hyper-cybernétisées où l’Homme hyper-connecté se sent de plus en plus isolé, sans relation avec les autres, avec la réalité du monde qui l’entoure, capable alors des pires excès envers autrui, envers lui-même, envers la planète qui l’accueille. Sans la marche humaine — en tant que concept7  — impossible de tendre la main vers l’autre pour apprendre le respect mutuel et la tolérance…

La marche humaine, une activité banale ? Oui, mais aussi une merveille d’ingéniosité, d’inventivité, qui a façonné notre organisme au cours des millions d’années écoulées depuis qu’un de nos lointains ancêtres a décidé un jour de ne plus courber l’échine, de ne plus subir son milieu. Des milliers d’années plus tard, il pourra s’écrier « Cogito, ergo sum ! » (Descartes, 1647).

C’est en raison de ce caractère essentiel de la marche humaine pour notre survie, notre évolution et notre développement que l’étude de cette dernière servira de fil conducteur dans cet ouvrage. Nécessairement imparfait malgré le soin apporté aux recherches préliminaires, aux détails fonctionnels, aux tentatives d’intégration des différents éléments les uns avec les autres, ce travail n’est qu’une invitation au voyage au travers le vaste univers fascinant et perpétuellement changeant de la Vie… Il reste tant à découvrir ou redécouvrir encore.

 

NOTES :

1 Facteur de son état, Ferdinand Cheval (1836-1924) construisit seul un palais onirique défiant toutes les canons architecturaux au cœur d’un jardin luxuriant entre 1879 et 1912 à partir de pierres ramassées au détour des chemins durant ses tournées. Son « Palais Idéal » sera classé aux Monuments Historiques en 1969 sous l’initiative d’André Malraux.

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2  “Sit down before fact like a little child, and be prepared to give up every preconceived notion, follow humbly wherever and to whatever abyss Nature leads or you shall learn nothing.” In Réponse datée du 23 Septembre 1860 à une lettre de condoléances envoyée par Charles Kingsley suite au décès de l’un de ses fils. (http://aleph0.clarku.edu/huxley/letters/60.html, 2016). Trad. par l’auteur.

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3  Hominine : sous-famille des Homininés (qui inclut en plus chimpanzés et bonobos) regroupant l’ensemble du genre Homo.

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4  Hominidé bipède vivant il y a environ 6 Millions d’années, dont les restes fossiles furent découverts au Kenya en 2000. Le plus ancien témoignage fossile découvert à ce jour appartient à Sahelenthropus Tchadensis (dit Homme de Toumaï) vivant il y a environ 7 Millions d’années, mais dont le caractère bipède permanent quoi que fortement probable fait encore l’objet de débats.

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5 Relevant de considérations individuelles, elles sont toutes aussi respectables les unes que les autres pour autant qu’elles ne dérivent pas en dogmes à visée hégémonique.

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6 Le mur de Planck se situerait à environ 10-43 seconde du début de l’univers.

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7 Dans notre monde en quête de perfection physique et intellectuelle, quel est, en effet, le regard de la société sur la personne porteuse d’un handicap congénital ou acquis, d’une maladie chronique ? Quelles dérives eugénistes serait-elle capable d’engendrer ?

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RÉFÉRENCES

Balzac, H. d., 1870-1879. Théorie de la démarche. Dans: Oeuvres complètes de H. de Balzac . XX-XXIII, Oeuvres diverses. Tome 20, parties 1-2. Paris: Calmann Lévy, éditeur, ancienne maison Michel Lévy frères.

De Duve, C., 2005. À l’écoute du vivant, 2005. Paris: Odile Jacob.

Descartes, R., 1647. Les Principes de la philosophie , escripts en latin par René Descartes , et traduits en françois par un de ses amis [l'abbé Picot]. Paris: H. Le Gras.

Descartes, R., 1908. Discours de la méthode ; suivi des Méditations métaphysiques. Paris: E. Flammarion.

Elguero, E. et al., 2015. Malaria continues to select for sickle cell trait in Central Africa. Proc Natl Acad Sci U S A., 2 Jun, pp. 112(22):7051-4.

Gould, S. J., 1993. La Foire aux Dinosaures. Paris: Editions du Seuil.

Gould, S. J., 1998. La vie est belle. Paris: Points.

Grand Chef Seattle, 1854. Discours lors de négociations avec le gouvernement des États-Unis. s.l.:Version remaniée par Ted Perry, 1971.

Hippocrate, 1994. De l'art médical. Trad. Emile Littré; Prés., Comm. et Annot. Danielle Gourevitch éd. Paris: Le Livre de Poche.

Huxley, T., 1860. Réponse à une lettre de condoléances envoyée par Charles Kingsley suite au décès de l'un de ses fils. s.l.:s.n.

Mazières, S. & Chiaroni, J., 2015. Approche anthropologique des groupes sanguins érythrocytaires. Dans: Les groupes sanguins érythrocytaires. s.l.:John Libbey Eurotext, pp. 335-40, 361-77, 389-404.

Poincaré, H., 1902. La Science et l’hypothèse. Paris: E. Flammarion.

Virchow, R., 1859. Die Cellularpathologie in ihrer Begründung auf physiologische und pathologische Gewebelehre. Berlin: Verlag von August Hirschwald.

 

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